dimanche 16 décembre 2007

Lettre à Monsieur Pierre Foglia sur la valse du discours écologique

Monsieur,

Vous vous amusez dans votre chronique récente « Trois minutes d’écologie » à faire un pied-de-nez aux discours écologiques actuels en affirmant –ô scandale- vous en balancer. Pendant qu’un véritable tintamarre médiatique se produit autour de Bali ces jours-ci, et alors que le Canada est vivement montré du doigt comme l’un des trois ogres de la scène internationale s’opposant à faire référence à des cibles contraignantes pour l’émission de gaz à effet de serre, je me permettrai moi aussi un soupir d’exaspération.

Je vous l’accorde : le discours écologique actuel perd le peu de rigueur qu’il avait à une vitesse folle. Alors que les gouvernements centrent frénétiquement leurs efforts sur la lutte contre les changements climatiques, des dizaines d’autres questions fondamentales restent sous silence, ou sont à peine esquissées au détour d’une ou deux affirmations péremptoires. Pourquoi n’est-on plus préoccupé par l’usage des pesticides en agriculture? Par la saturation des sites d’enfouissements? Je me souviens des pluies acides dont on parlait tant dans les années 1990, et à cause desquelles les enfants de mon âge ont dû renoncer, l’hiver, à lécher les glaçons qui pendaient aux toits des maisons. Les spécialistes s’en inquiètent-ils encore? Le sujet est-il simplement passé de mode?

Bien sûr, la question environnementale est complexe, et ne peut être saisie dans son ensemble dans un seul article de journal, ni dans une seule conférence onusienne. Il faut forcément choisir un angle d’approche, un problème concret qui mobilisera le monde. Ainsi va le bal des médias, où des reporters-danseurs frivoles choisissent souvent pour des raisons obscures la question qui fera tourner toutes les têtes pour un temps. Mais vous vous y connaissez mieux que moi, sans doute.

Par un contrecoup bien fortuit, donc, l’opinion publique se plaît présentement à dénoncer l’inaction dans le dossier des changements climatiques et à démoniser Harper, Fukuda et Bush (contre qui il est devenu si agréable d’opposer un point de vue noble et juste). Sur le plan national au Canada, certains groupes d’opposition récupèrent même avec délices le discours écologique à des fins purement rhétoriques, en attaquant par exemple le parti conservateur pour sa cupidité et son manque d’ouverture (sur ce point, je fus d’ailleurs bien surprise de voir Monsieur Dion se montrer aussi mesuré avec son Premier ministre à Bali). Le joufflu John Baird est devenu une cible de choix pour tous les esprits verts (pratiquants ou non) du pays, y compris le Québec, qui saute évidemment sur une autre occasion d’affirmer sa différence et sa haine des gros pétroliers albertains - différence toute idéologique, semble-t-il, puisque des sondages récents ont indiqué que la consommation énergétique des Québécois est supérieure aux autres provinces. Personne ne semble vouloir entendre que les objectifs trop contraignants en matière d’émission de gaz à effet de serre pourraient perturber la compétitivité économique d’un pays (et, par extension, sa capacité à résister à l’hégémonie culturelle et politique des plus forts) et que, dans le contexte de la mondialisation, aucune solution n’est simple. N’est-il pas utopique, vu sa situation géographique et commerciale, de croire que le Canada ne pourrait que tirer des bénéfices d’un virage dramatique de son économie vers une priorisation de l’environnement ?

Vivement un discours social qui reconnaîtrait ce que vous appelez la vraie question : la cause écologique est-elle viable dans le capitalisme? N’oublions pas que le capitalisme à l’américaine d’après 1991 est d’autant plus débridé que la chute de l’URSS avait été le symbole de la disparition de son dernier ennemi potentiel. Durant les décennies d’après guerre, plusieurs analystes avaient cru que ce consortium pourrait opposer à l’Occident le modèle communiste dans la course à la croissance économique. Sur l’échiquier mondial actuel, il se trouve bien sûr quelques mouvements socialistes et communistes satellites (cristallisés, en Amérique latine par exemple, dans ces images télévisées où Hugo Chavez rend visite à Fidel Castro dans sa chambre d’hôpital), mais je vois mal comment ces mouvements pourraient un jour freiner le capitalisme. Même la Chine se voit maintenant décrite par plusieurs comme un « capitalisme communiste ».

Qu’on m’entende bien : je défendrai toujours la protection de l’environnement (et vilipenderai toujours les conservateurs canadiens pour d’autres raisons), mais j’en appelle à l’humilité chez les participants au discours écologique. Avouons tous que la véritable cause du problème nous dépasse, et qu’une solution globale efficace à court et moyen terme impliquerait des changements profonds aux fondements mêmes de notre système économique. Des changements qui ne sont certainement pas tous désirables pour des individus nés dans le monde de la consommation.

Par contre, en attendant une solution plus globale, monsieur Foglia, je m’oppose fermement à votre indifférence quant aux gestes que les individus peuvent poser ici et maintenant pour la défense de l’environnement, souvent appelés les « trois R » : recycler, réduire, réutiliser. Nous vivons tous sur cette planète et personne, même les intellos baby-boomers tels que vous qui n’en verront pas les résultats de leur vivant, personne n’a le droit de se laver les mains de cette question. Tant pis s’il faut que les médias passent par la culpabilisation des individus, nos lois par des interdictions ou nos programmes scolaires par la sensibilisation de leurs enfants pour les amener à ne pas faire réchauffer leur auto pendant une demi-heure et à fermer le robinet pendant qu’ils brossent leurs dents souillées de nourriture génétiquement modifiée.

Allez, un peu d’effort, un peu de vision d’avenir.

Vertement vôtre,

Marquise de Longdoute

5 commentaires:

Renart Léveillé a dit…

Mais dites-moi, est-ce que vous avez adressé cette missive au principal intéressé par voie de courriel? Je l'espère bien, car ce vieux bougre aurait tout à gagner à vous lire...

Le Gentil Astineux a dit…

Beaucoup trop de Bali-vernes nous arrivent de ce sommet.

Anonyme a dit…

J'appuie Renard, chère Marquise. Je suis sûr que le Foglia serait heureux de vous lire...

roméo a dit…

Les pluies acides ont été traitées par le gouvernement Harper mais on est trop occupé à le vilipender qu'à regarder ses bons coups. Le traité sur les pluies acides qui datait de 20 ans vient d'être renouvelé par Harper. Il a donné des résultats et ne vous en déplaise avait été signé par un gouvernement conservateur de Mulroney à cette époque, celle du duo Mulroney-Reagan : «WHEN IRISH EYES ARE SMILING»...

Le gouvernement a compris que 35 pays sur 196 ne peuvent faire à eux seuls la dépollution de la planète. Alors les compromis de Bali étaient essentiels à faire signer 190 pays dans une cause commune. Pour les ultras ce ne sera jamais assez et ils continueront à conspuer notre gouvernement. Mais pour le commun des mortels, le gouvernement s'est tenu debout devant une poignée d'activistes. Oui, une poignée quand on compte les manifestants à la dizaine, parfois à la centaine dans 50 villes. J'ai hâte de les voir agir et réagir aux réglements musclés qu'Harper mettra sur la table en 2008. Car ce quils demandent exige des efforts et des changements de mentalité, genre granola, végétarien et de simplicité volontaire. J'ai pourtant dit volontaire, mais les activistes du climat veulent nous forcer dans le volontariat...

En deux ans, ce gouvernement à fait plus pour l'environnement que tous ses prédécesseurs réunis depuis 30 ans et ce n'est sûrement pas grâce à l'appui des alarmistes ert de Stéphane Dion. N'a t'il pas tranféré aux provinvces par le biais du déséquilibre fiscal 1,5 milliard pour que celle-ci luttent pour l'environnement. Faudrait se questionner si Mme Beauchamops utilise adéquatement les 350 millions fédéraux et la taxe sur le carburant de 200 millions. Il me semble que l'aventure de l'usine d'Éthanol est un coup d'épée dispendieux dans l'eau...

Ces mêmes gens attachés à Kyotot ont laisser pourrir des situations pendant des décennies. Par exemple le dossier de Sydney Steel a duré 30 ans d'études et passé de BAPE en BAPE, il y en a eu 5. Dion et ses alliés écolos n'ont rien fait. Pire, lorque le gouvernement Harper a annoncé en janvier 2007 , le commencement des travaux de dépollution de ce site répertorié comme le plus pollué dans la liste du protocole de Kyoto, certains écolos étaient là (Groupe Sierra) avec des pancartes contre cette dépollution. 400 millions conjointement au gouvernement de la Nouvelle-Écosse y sera investi. Récemment, le gouvernement Harper s'attaquait au deuxième site sur la liste, la baie d'Hamilton.

Ca c'est agir, pas dire des bali-vernes...

roméo a dit…

En marge de la conférence de Bali, un groupe d'experts ont voulu faire partie du débat. Mal leur en pris, ils furent baillonnés. Mais ils ont écrit une lettre ouverte au secrétaire-général de l'ONU, le grand patron du GIEC, cet organisme politico-pseudo-scientifique qui publie les résumés neuf mois avant les études scientifiques sur lesquelles normalement, on doit produire un résumé...

Voici la teneur de la lettre et la liste impressionnantes des signataires. Vous pouvez aussi la consulter sur le site de l'Institut Turgot.


ADAPTONS-NOUS AU CHANGEMENT CLIMATIQUE !


L’Institut Turgot persiste à affirmer une position de scepticisme. Il persiste à refuser les affirmations dogmatiques et à considérer que le débat doit rester ouvert. Il persiste à penser que la lutte contre le « réchauffement global » telle qu’elle se trouve affirmée et mise en œuvre ne contribue en rien à influer sur le climat présent et futur sur la terre, mais joue par contre un rôle essentiel dans la lutte que certains mènent contre l’innovation, la liberté économique et l’amélioration des conditions de vie des êtres humains.
Une association regroupant des scientifiques éminents dont les travaux contredisent factuellement le discours officiel, l’International Climate Science Coalition, a voulu organiser une conférence de presse lors du sommet de Bali, mais en a été empêchée par les organisateurs. Les membres de cette association se sont vus interdire de participer aux travaux du sommet. Certains d’entre eux ont rédigé une lettre ouverte au Secrétaire Général des Nations Unies, non pas dans l’espoir que celui-ci lise la lettre, mais dans le but qu’un certain nombre de données soient connues aussi largement que possible. Nous publions ici cette lettre, suivie du nom de ses signataires.
Guy Millière


Lettre ouverte au Secrétaire général des Nations Unies

Le 13 décembre 2007

Re : La conférence des Nations Unies sur le climat conduit le monde dans une très mauvaise direction

Cher Monsieur le Secrétaire général,

Il n’est pas possible d’arrêter le changement climatique, phénomène naturel qui a affecté l’humanité au fil des ans depuis très longtemps. L’histoire géologique, archéologique, orale et écrite, atteste des défis profonds qu’ont du relever les sociétés du passé lorsqu’elles ont été confrontées à des changements non anticipés de température, de précipitations, de vents, et d’autres paramètres climatiques. Il faut que les pays du monde se donnent les moyens de mieux résister à tout l’éventail des phénomènes naturels en favorisant la croissance économique et la création de richesses.

Le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) a divulgué des conclusions toujours plus alarmantes concernant l’influence sur le climat de dioxyde de carbone (CO2) produit par les hommes, un gaz non polluant qui est essentiel pour la photosynthèse végétale. Nous avons observé les données qui ont conduit les experts à considérer les émissions de CO2 comme nocives, et nous disons que les conclusions du GIEC ne peuvent justifier la mise en œuvre de politiques qui réduiront nettement la prospérité future. En particulier, il n’est pas établi qu’il soit possible de changer significativement le climat global en réduisant les émissions humaines de gaz à effet de serre. De surcroît, parce que les tentatives de réduire les émissions ralentiront le développement, l’approche des Nations Unies en matière de réduction du CO2 est à même d’accroître, et non de diminuer la souffrance humaine qui résultera des futurs changements climatiques.

Les résumés à l’intention des décideurs sont, parmi les textes du GIEC, ceux qui sont les plus lus par les politiciens et les non scientifiques, et ils sont la base de la formulation de la plupart des propositions politiques en matière de changement climatique. Ces résumés, néanmoins, sont rédigés par une équipe relativement restreinte, et leur texte final est approuvé au mot près par les représentants des gouvernements. La majorité des contributeurs du GIEC, et les dizaines de milliers d’autres scientifiques qui ont qualité pour commenter ces sujets, ne sont pas impliqués dans leur rédaction. Et les résumés ne peuvent être considérés, en ces conditions, comme le reflet d’un consensus parmi les experts.


Contrairement aux impressions données par les derniers résumés :

-Les observations récentes de phénomènes tels que le retrait des glaciers, la montée du niveau des mers et les migrations d’espèces sensibles aux températures ne signalent pas de changements climatiques anormaux, car aucune des fluctuations constatées ne se situe à l’extérieur des limites de la variabilité naturelle connue.
-Le taux de réchauffement moyen (0,1 à 0,2 degrés Celsius par décennie) enregistré par les satellites au cours de la dernière partie du vingtième siècle se situe dans les limites du réchauffement et du refroidissement naturels tels que constatés au cours des 10 000 dernières années.
-Les principales autorités scientifiques, y compris des membres éminents du GIEC, reconnaissent que les modèles informatiques utilisés aujourd’hui ne peuvent permettre de prédire le climat. En dépit des prédictions informatiques de hausses de température, et en conformité avec ce que nous venons d’écrire, il n’y a pas eu de réchauffement global depuis 1998. Que les températures actuelles se stabilisent après une période de réchauffement à la fin du vingtième siècle correspond à la continuation aujourd’hui de cycles climatiques multi décennaux et millénaires.

En contraste brut avec l’affirmation souvent répétée selon laquelle la science du climat a établi les faits de façon irréfutable, des recherches récentes et très sérieuses ont mis en doute davantage encore que ce n’était le cas l’hypothèse d’un réchauffement climatique global dangereux causé par les hommes (voir http://ipcc-wg1.ucar.edu/wg1/docs/ wg1_timetable_2006-08-14.pdf). Mais parce que les groupes de travail du GIEC ont reçu la consigne de ne prendre en compte que les travaux publiés avant mai 2005, les découvertes importantes issues de ces recherches n’ont pas été prises en compte : le dernier rapport du GIEC est, en ces conditions, d’ores et déjà concrètement périmé.

La conférence des Nations Unies sur le climat à Bali a été conçue aux fins de conduire le monde vers des restrictions drastiques d’émissions de CO2, sans que soient tirées les leçons de l’échec du protocole de Kyoto, de la nature chaotique du marché européen du CO2, et de l’inefficacité d’autres initiatives coûteuses destinées à diminuer les émissions de gaz à effet de serre. Les analyses basées sur un calcul avantage/coûts ne viennent pas justifier l’introduction de mesures globales destinées à limiter et à réduire la consommation d’énergie aux fins de réduire les émissions de CO2 . Il est, qui plus est, irrationnel de recourir au « principe de précaution » dès lors que la plupart des scientifiques reconnaissent que le réchauffement, aussi bien que refroidissement, sont des possibilités réalistes dans le moyen terme
La focalisation actuelle de l’ONU sur le « combat contre le changement climatique », illustrée par le communiqué de lancement du Rapport sur le développement humain par l’ONU le 27 novembre dernier distrait les gouvernements et les conduit à ne pas envisager une adaptation aux menaces des changements climatiques naturels inévitables et divers. Une anticipation nationale et internationale de ces changements est nécessaire, et doit être centrée sur les moyens à même de permettre aux êtres humains les plus vulnérables de s’adapter aux conditions futures. Les tentatives de prévenir le changement climatique global sont essentiellement futiles et constituent un gaspillage de ressources qui seraient mieux dépensées si elles étaient utilisées pour répondre aux problèmes réels et pressants auxquels l’humanité est confrontée.

Bien sincèrement.


Don Aitkin, PhD, Professeur, chercheur, ancien Président, Université de Canberra, Australie

William J.R. Alexander, PhD, Professeur émérite, Département.d’Ingéniérie des biosystèmes, Université de Pretoria, Afrique du Sud; membre du comité scientifique et technique des Nations Unies sur les désastres naturels, 1994-2000.

Bjarne Andresen, PhD, physicien, Professeur, Niels Bohr Institute, Université de Copenhague, Danemark.

Geoff L. Austin, PhD, Professeur, Département de physique, Université d’Auckland, Nouvelle Zélande

Timothy F. Ball, PhD, consultant en environnement, ancien Professeur de climatologie, Université de Winnipeg, Canada.

Ernst-Georg Beck, Biologiste, Merian-Schule, Fribourg, Allemagne.

Sonja A. Boehmer-Christiansen, PhD, Enseignante au Département de Géographie, Hull University, Rédactrice en chef, Energy & Environment journal, Royaume Uni.

Chris C. Borel, PhD, scientifique, Etats-Unis.

Reid A. Bryson, PhD, DSc, DEngr, ancien chercheur au Center for Climatic Research, Professeur émérite de météorologie, de géographie, et d’études environnementales, Université du Wisconsin, Etats-Unis.

Dan Carruthers, M.Sc., biologiste, consultant, spécialiste de l’écologie animale dans les régions Arctiques et Subarctiques, Alberta, Canada.

R.M. Carter, PhD, Professeur, Laboratoire de géophysique marine, James Cook University, Townsville, Australie.

Ian D. Clark, PhD, Professeur d’hydrogéologie et de paléoclimatologie, Département. de sciences de la terre, Université d’Ottawa, Canada.

Richard S. Courtney, PhD, consultant en sciences du climat et de l’atmosphère, expert au GIEC, Royaume-Uni.

Willem de Lange, PhD, Département des sciences de la terre et de l’océan, School of Science and Engineering, Université Waikato, Nouvelle Zélande.

David Deming, PhD (Géophysique), Professeur, College of Arts and Sciences, Université d’Oklahoma, Etats-Unis.

Freeman J. Dyson, PhD, Professeur émérite de physique, Institute for Advanced Studies, Princeton, New Jersey, Etats-Unis.

Don J. Easterbrook, PhD, Professeur émérite de géologie, Western Washington University, Etats-Unis.

Lance Endersbee, Professeur émérite, ancien doyen du Département d’ingéniérie, Monasy University, Australie.

Hans Erren, géophysicien et spécialiste du climat, Sittard, Pays-Bas.

Robert H. Essenhigh, PhD, E.G. Bailey Professor of Energy Conversion, Département d’ingéniérie mécanique, Ohio State University, Etats-Unis.

Christopher Essex, PhD, Professeur de mathématiques appliquées, Directeur adjoint du programme de physique théorique, University of Western Ontario, Canada.

David Evans, PhD, mathématicien, ingénieur en informatique, Directeur de « Science Speak », Australie.

William Evans, PhD, éditeur, Naturaliste, Département de sciences biologiques, University of Notre Dame, Etats-Unis.

Stewart Franks, PhD, Professeur, Hydroclimatologue, Université de Newcastle, Australie.

R. W. Gauldie, PhD, Professeur, Hawai'i Institut de géophysique et de planétologie, Ecole des sciences et technologies de l’océan, Université de Hawai'i à Manoa

Lee C. Gerhard, PhD, Scientifique émérite, Université du Kansas; ancien Directeur, Kansas Geological Survey, Etats-Unis.

Gerhard Gerlich, Professeur de physique mathématique et théorique, Institut fur Mathematische Physik der TU Braunschweig, Allemagne.

Albrecht Glatzle, PhD, Agro-Biologiste et Gerente ejecutivo, INTTAS, Paraguay

Fred Goldberg, PhD, Professeur, Institut Royal de Technologie et d’Ingéniérie mécanique, Stockholm, Suède.

Vincent Gray, PhD, expert au GIEC, auteur de The Greenhouse Delusion: A Critique of « Climate Change 2001 »,Wellington, Nouvelle Zélande.

William M. Gray, Professeur émérite, Département. de sciences de l’atmosphère, Colorado State University, directeur du Tropical Meteorology Project, Etats-Unis.

Howard Hayden, PhD, Professeur émérite de Physique, University of Connecticut, Etats-Unis.

Louis Hissink MSc, M.A.I.G., éditeur, AIG News, consultant en géologie, Perth, Australie.

Craig D. Idso, PhD, Président, Center for the Study of Carbon Dioxide and Global Change, Arizona, Etats-Unis.

Sherwood B. Idso, PhD, Président, Center for the Study of Carbon Dioxide and Global Change, Arizona, Etats-Unis.

Andrei Illarionov, PhD, Chercheur, Center for Global Liberty and Prosperity; fondateur et Directeur de l’Institute of Economic Analysis, Etats-Unis.

Zbigniew Jaworowski, PhD, physicien, Président du Conseil scientifique du Laboratoire central de protection radiologique, Varsovie, Pologne.

Jon Jenkins, PhD, MD, computer modelling -virology, Australie.

Wibjorn Karlen, PhD, Professeur émérite, Département. de géographie physique et de géologie, Université de Stockholm, Suède.

Olavi Karner, Ph.D., Chercheur associé, Département de physique atmosphérique, Institut d’astrophysique et de physique de l’atmosphère, Toravere, Estonie

Joel M. Kauffman, PhD, Professeur émérite de chimie, University of the Sciences, Philadelphie, Etats-Unis.

David Kear, PhD, géologue, ancien Directeur Général, Department. of Scientific & Industrial Research, Nouvelle Zélande.

Madhav Khandekar, PhD, ancien chercheur à Environment Canada; Rédacteur en chef, Climate Research (2003-05); membre du bureau de Natural Hazards; expert au GIEC, 2007, Canada.

William Kininmonth M.Sc., ancien chef de l’Australia National Climate Centre, consultant pour la Commission de climatologie de l’Organisation météorologique mondiale, Australie.

Jan J.H. Kop, MSc, Professeur émérite d’ingéniérie en santé publique, Université technique de Delft, Pays-Bas.

R.W.J. Kouffeld, Professeur émérite, Conversion de l’énergie, Université technique de Delft, Pays-Bas.


Salomon Kroonenberg, PhD, Professeur, Département de géotechnologie, Université technique de Delft, Pays-Bas.


Hans H.J. Labohm, PhD, économiste, ancien conseiller au Clingendael Institute, Pays-Bas.

Lord Lawson of Blaby, économiste; Président du Central Europe Trust; ancien Chancellor of the Exchequer, Royaume-Uni.

Douglas Leahey, PhD, météorologue et consultant en qualité de l’air, Calgary, Canada.

David R. Legates, PhD, Directeur, Center for Climatic Research, University of Delaware, Etats-Unis.

Marcel Leroux, PhD, Professeur émérite de climatologie, Université de Lyon, ancien directeur du Laboratoire de climatologie et de risques environnementaux au CNRS, France.


Bryan Leyland, International Climate Science Coalition, consultant et ingénieur en énergie, Auckland, Nouvelle Zélande.

William Lindqvist, PhD, consultant en géologie, Californie, Etats-Unis.

Richard S. Lindzen, PhD, Alfred P. Sloan Professor of Meteorology, Département des Sciences de la terre et de l’atmosphère, Massachusetts Institute of Technology, Etats-Unis.

A.J. Tom van Loon, PhD, Professeur de géologie, Université Adam Mickiewicz, Poznan, ancien président de l’European Association of Science Editors, Pologne.

Anthony R. Lupo, PhD, Professeur de sciences de l’atmosphère, Department. of Soil, Environmental, and Atmospheric Science, Université du Missouri, Etats-Unis.

Richard Mackey, PhD, Statisticien, Australie.

Horst Malberg, PhD, Professeur de météorologie et de climatologie, Institut fur Meteorologie, Berlin, Allemagne.

John Maunder, PhD, Climatologue, ancien Président de la Commission for Climatology de la World Meteorological Organization (89-97), Nouvelle-Zélande.

Alister McFarquhar, PhD, économie internationale, Downing College, Cambridge, Royaume-Uni.

Ross McKitrick, PhD, Professeur, Département d’économie, University of Guelph, Ontario, Canada.

John McLean, PhD, analyste de données climatologiques, chercheur en informatique, Australie.

Owen McShane, PhD, économiste, directeur de l’International Climate Science Coalition, Directeur, Centre for Resource Management Studies, Nouvelle Zélande.

Fred Michel, PhD, Directeur, Institute of Environmental Sciences, Professeur de sciences de la terre, Carleton University, Canada.

Frank Milne, PhD, Professeur, Département d’économie, Queen's University, Canada.

Asmunn Moene, PhD, ancien Directeur du Centre de prévision, Institut de Météorologie, Norvège.

Alan Moran, PhD, Economiste en énergie, Directeur de la IPA's Deregulation Unit, Australie.

Nils-Axel Morner, PhD, Professeur émérite Paléogéophysique et Géodynamique, Université de Stockholm, Suède.

Lubos Motl, PhD, Physicien, Université Charles, Prague, République tchèque.


John Nicol, PhD, Professeur émérite de physique, James Cook University, Australie.

David Nowell, M.Sc., Chercheur à la Royal Meteorological Society, ancien président du Groupe météorologique de l’OTAN, Ottawa, Canada.

James J. O'Brien, PhD, Professeur émérite, météorologie et océanographie, Florida State University, Etats-Unis.

Cliff Ollier, PhD, Professeur émérite (Géologie), Research Fellow, University of Western Australia, Australie.

Garth W. Paltridge, PhD, physique de l’atmosphère, Professeur émérite, ancien Directeur de l’Institute of Antarctic and Southern Ocean Studies, University of Tasmania, Australie.

R. Timothy Patterson, PhD, Professeur, Département. de Sciences de la terre (paléoclimatologie), Carleton University, Canada.

Al Pekarek, PhD, Professeur de géologie, Département de sciences de la terre et de l’atmosphère, St. Cloud State University, Minnesota, Etats-Unis.

Ian Plimer, PhD, Professeur de géologie, School of Earth and Environmental Sciences, Université d’Adelaide, Professeur émérite de Sciences de la terre, Université de Melbourne, Australie.

Brian Pratt, PhD, Professeur de géologie et de sédimentologie, Université du Saskatchewan, Canada.

Harry N.A. Priem, PhD, Professeur émérite de géologie planétaire et de géophysique, Université d’Utrecht, ancien Directeur de l’Institut de Géosciences, Pays-Bas.

Alex Robson, PhD, Economiste, Australian National University, Australie.

Colonel F.P.M. Rombouts, Responsable de la sûreté et de la qualité de l’environnement, Royal Netherland Air Force, Pays-Bas.

R.G. Roper, PhD, Professeur émérite de sciences de l’atmosphère, Georgia Institute of Technology, Etats-Unis.

Arthur Rorsch, PhD, Professeur émérite, Génétique moléculaire, Leiden University, Pays-Bas.

Rob Scagel, M.Sc., spécialiste des microclimats, consultant, Pacific Phytometric Consultants, Canada.

Tom V. Segalstad, PhD, (Géologie/Géochimie), directeur du Musée de géologie, Professeur de géologie environnementale, Université d’Oslo, Norvège.

Gary D. Sharp, PhD, Center for Climate/Ocean Resources Study, Salinas, Californie, Etats-Unis.

S. Fred Singer, PhD, Professeur émérite de sciences de l’environnement, University of Virginia ; ancien directeur du Weather Satellite Service, Etats-Unis.

L. Graham Smith, PhD, Professeur, Département. of géographie, University of Western Ontario, Canada.

Roy W. Spencer, PhD, climatologiste, chercheur, Earth System Science Center, University of Alabama, Huntsville, Etats-Unis.

Peter Stilbs, TeknD, Professeur de chimie physique, Ecole de sciences chimiques, KTH (Institut royal de Technologie), Stockholm, Suède.

Hendrik Tennekes, PhD, ancien Directeur de recherche, Royal Netherlands Meteorological Institute, Pays-Bas.

Dick Thoenes, PhD, Professeur émérite d’ingéniérie physique, Eindhoven University of Technology, Pays-Bas

Brian G Valentine, PhD, PE (Chem.), Technology Manager -Industrial Energy Efficiency, Department of Energy, Washington, DC, Professeur de sciences, University of Maryland at College Park, Etats-Unis.

Gerrit J. van der Lingen, PhD, géologue et paléoclimatologue, consultant en changement climatique, Geoscience Research and Investigations, Nouvelle-Zélande.

Len Walker, PhD, Ingénieur en énergie, Australie.

Edward J. Wegman, PhD, Department of Computational and Data Sciences, George Mason University, Virginie, Etats-Unis.

Stephan Wilksch, PhD, Professeur de gestion et de technologies de l’innovation, Université de technologie et d’économie, Berlin, Allemagne.

Boris Winterhalter, PhD, ancien chercheur, Geological Survey of Finland, ancien professeur de géologie marine, Université d’Helsinki, Finlande.

David E. Wojick, PhD, P.Eng., consultant en énergie, Etats-Unis.

Virginia Raphael Wust, PhD, chercheuse, Sédimentologie et géologie marine, James Cook University, Australie

A. Zichichi, PhD, Président de la Fédération mondiale des Scientifiques, Genève, Suisse, Professeur émérite de Physique, Université de Bologne, Italie.


(Copie transmise aux chefs d’Etat des pays dont les signataires sont citoyens).